L’ACCESSIBILITÉ DES INSTRUMENTS DE RECHERCHE EN LIGNE : QU’EN PENSENT LES USAGERS ? L’accès aux inventaires depuis la création du World Wide Web

Abstract

Meilleure présentation par affiche pour maîtrise | Best poster for Master’s Student
Mon travail porte sur l’accessibilité des instruments de recherche en ligne, en observant le point de vue des usagers. En tant qu’étudiante en archives, j’ai moi même eu du mal à m’y retrouver sur les sites de services d’archives pour retrouver des documents : alors qu’en est-il de ceux qui ne sont pas des habitués des archives ? L’objectif principal de cette recherche est de mettre en lumière les limites de la médiation culturelle et de l’accès à distance des archives dans le cadre général de la mise en valeur du patrimoine archivistique. Ainsi, du point de vue des usagers, le visionnage des instruments de recherche est parfois complexe pour des raisons diverses, mais dont la principale est la non uniformité entre les services d’archives (non uniformité des sites, des formats). Une meilleure compréhension de la part des usagers qui utilisent les sites web des services permettrait, sur le long terme, de faciliter leurs recherches, mais aussi le travail des archivistes, qui n’auraient pas à reprendre systématiquement avec les usagers les recherches dans les inventaires ou montrer sur les ordinateurs de la salle de lecture les démarches à effectuer. Un chemin plus rapide et plus compréhensible vers les fonds permet également de démocratiser l’accès aux archives, vu aujourd’hui comme une activité d’initiés. Les instruments de recherche sont-ils accessibles et identifiables sur les sites internet d’archives ? Quel instrument de recherche est le plus compréhensible pour le primo-visiteur ? La normalisation des instruments de recherche facilite-t-elle la démocratisation des archives ?

Date
Apr 28, 2022 11:00 AM
Lucile Suire
Lucile Suire
Master Archives à l’université d’Angers

Je m’appelle Lucile Suire, j’ai 21 ans et je suis en master Archives à l’université d’Angers. J’ai toujours voulu travailler dans les archives, c’est pourquoi je me suis dirigée vers une classe préparatoire à l’Ecole des Chartes à Paris ; j’ai ensuite terminé ma licence d’histoire à la Sorbonne. J’ai souhaité travailler sur ce sujet car il touche aux personnes, aux usagers, ce qui pour moi est le coeur du métier d’archiviste.